L'intérêt de l'église est triple : cultuel, technique et architectural- Un intérêt cultuel : Thomas Hélye, à l’origine de l’extension néo-gothique de 1920, est le seul personnage de la région qui a eu un tel culte, au point qu’on retrouve son nom dans bon nombre d’établissements religieux dans le Cotentin. Même si la ferveur religieuse n’est plus aussi importante qu’à l’époque de l’extension, ce saint fait toutefois l’objet de manifestations religieuses, et suscite des visites de personnes du monde entier.
- Un intérêt technique : Pour la réalisation de l’extension, il a été fait appel à l’utilisation du béton armé, dont la technique était naissante à l’époque, pour reproduire la pierre. C’est ce qui apparait dès le premier regard. Les imprécisions d’une technique naissante (qualité du ciment, du béton, qualité des aciers, écartement sans doute insuffisant des armatures de la surface) ont cependant induit un éclatement du béton suite à l’oxydation des armatures du fait de la porosité du béton a fortiori dans une ambiance marine, Biville étant située en bord de mer.
- Un intérêt architectural : La nef de l’église reprend l’architecture de la salle des chevaliers du Mont Saint-Michel, ce qui confère à l'édifice un intérêt particulier surtout quand on voit avec quelle précision le béton armé reproduit la pierre taillée.